jeudi 30 septembre 1993

Inde

Bombay,officiellement appelée Mumbai depuis 1995, sur l'île côtière de Salsette, dans la mer d'Oman est la plus grande ville d'Inde et la capitale de l'État du Maharashtra. On estime que c'est la sixième agglomération la plus peuplée du monde .

Bombay, Inde,1er séjour septembre 1993, puis 4 autres voyages, l'inde du Nord au Sud de l'Est à l'Ouest, pays extrêmement difficile à comprendre et à vivre, pour moi n'est pas le pays du "Karma". Ou alors il est extrêmement bien caché. Mais l'Inde reste un pays a voir absolument.


Ci dessous un pèle mêle des images de l'inde























































































Indonésie-Borobudur

Indonésie - septembre 1993
Le Temple de Borobudur est un gigantesque temple bouddhiste mahâyâna, construit au IXe siècle par la dynastie Sailendra, en Indonésie, sur l'île de Java. Le Borobudur est le plus grand monument bouddhiste. Le site fut construit aux alentours de 800, mais abandonné vers 1100. Il est redécouvert en en 1815 par Stamford Raffles, lieutenant-gouverneur de Java.
Il fait à la fois office de
stupa et de mandala, forme qui apparaît vu du ciel. Il repose sur un carré d'environ 113 mètres de côté, avec à chaque point cardinal
une partie en saillie accompagnée aux quatre angles par une partie en retrait.
Il est constitué de quatre galeries successives superposées de forme géométrique, comme l'ensemble du monument, qui sont couvertes de
bas-reliefs (dont la longueur totale est d'environ 5 kilomètres) relatant les divers épisodes de la vie du bouddha Sakyamuni. Ces bas-reliefs étaient taillés in situ dans de la pierre volcanique grise par différents artisans qui réussirent néanmoins à préserver l'unité artistique du monument. Un élément étonnant de ces galeries, est l'existence d'une cinquième galerie enterrée, également couverte de bas-reliefs
représentant essentiellement les turpitudes de la vie terrestre. Plusieurs hypothèses ont donc été émises pour expliquer la dissimulation de cette galerie : le but de consolidation du bâtiment, la volonté délibérée d'occulter les réalités terrestres.
Après avoir traversé les quatre galeries, on atteint la terrasse supérieure surmontée également de trois terrasses circulaires concentriques bordées de 72
stupas (respectivement 32, 24 et 16). Ceux-ci consistent en des cloches de pierre ajourées logeant des bodhisattvas. Au centre de ces terrasses et donc au sommet du Borobodur, un autre stupa couvre un bouddha inachevé, dont on ignore s'il a été rajouté ou non par la suite.



























jeudi 2 septembre 1993

Indonésie-Iles de Célèbes

Les Toraja sont une population du sud de l'île indonésienne de Célèbes.Les rites funéraires sont très importants.
-septembre 1993-
L'enterrement officiel peut avoir lieu longtemps après la mort. La caractéristique unique est l'enterrement dans des tombes creusées dans des falaises, avec des balcons où sont posées des poupées à l'effigie des défunts. Chaque caveau, fermé par un système de verrouillage secret, abrite les membres d'une même famille. Les corps sont enveloppés dans des linceuls ornés d'or, et le pillage des sépultures est considéré comme le crime le plus grave. Les tau-tau, effigies de bois, sont placées dans des niches à côté des tombeaux. Sculptées à l'image des défunts, elles honorent leur souvenir. Ainsi les vivants peuvent contempler les morts et inversément. Les tau-tau en bois de jacquier sont sculptés par des spécialistes qui ont, aussi, une fonction religieuse : ils intercèdent auprès des dieux. La position des mains est rituelle, une main, paume tendue vers le ciel, reçoit les bienfaits que l'autre rend. Seuls les nobles ont droit à leur effigie. Le coq symbolise le courage, le sens de la justice. Les combats de coqs organisés lors des funérailles sont des témoignages de la grandeur d'âme du défunt. Alignés devant le tongkonan, la maison familiale, ces édifices en bambou, décorés avec des feuilles de cordyline, une plante sacrée aux couleurs chatoyantes, servent à transporter les porcs dont le sacrifice apportera fertilité et fécondité lors de la grande fête Ma'Bua'. Qu'il serve aux sacrifices, à la nourriture ou qu'il nettoie les allées en mangeant les ordures, le porc joue un rôle essentiel. C'est une des raisons pour laquelle, dans une Indonésie presque toujours musulmane, l'Islam a toujours eu peu d'adeptes chez les Toraja. Les festivités s'étendent sur deux ans. Elles sont offertes par de riches familles qui, parfois, s'associent. Les fêtes réunissent souvent jusqu'à plusieurs milliers de personnes. Les rituels mortuaires donnent lieu à de nombreux sacrifices de buffles. Le premier buffle immolé l'est toujours à l'ouest de la maison. La gorge tranchée par un violent coup de parang, celui-ci va tomber et agoniser en quelques secondes. Des enfants se précipitent pour recueillir son sang dans des tubes de bambou. Les Toraja croient que les buffles accompagnent le défunt au pays des morts. Pour l'aider à tenir son rang dans l'au-delà, on en immole le plus grand nombre. C'est là un signe de prestige. L'enterrement a parfois lieu des années après la mort. La mise au tombeau constitue un moment important du rituel. Le cortège funèbre s'arrête sur le chemin de la sépulture, les femmes et les enfants retournent au village car ils ne sont pas admis à escorter le mort jusqu'à son tombeau, aménagé dans une grotte. Envellopée dans un linceul rouge et or, la dépouille est hissée le long d'un échafaudage, tandis que l'on ouvre la porte du caveau de la famille.