mardi 24 mai 2011

Italie-Naples-Cloitre de Santa Chiara

Ils sont au nombre de trois, celui des clarisses, celui de frères mineurs et celui de service. Entre 1742 et 1769, à la demande de la supérieure des clarisses, Ippolita Carmignano, l'actuel cloître majolique, alors cloître de service, fut totalement rénové. S'il conserva sa structure primitive du XIVe siècle, avec ses piliers et ses arcs gothiques, le jardin fut remodelé. Dominico Antonio Vaccaro le divisa en quartier grâce à deux allées se croisant en angle droit. Les piliers octogonaux les bordant furent recouverts d'azulejos décorés de scènes champêtres et polychromes dues aux céramistes Donato et Giuseppe Massa. Dans l'intervalle ont été placés des bancs recouverts de carreaux de même style. Sur chaque côté des murs du cloître des fresques datées du XVIIe siècle représentent des saints, des allégories et des scènes vétérotestamentaires. Le grand cloître des clarisses, long de 82,30 mètres et large 78,30 mètres, fut lui aussi fortement réaménagé. Il disposait d'un cimetière aujourd'hui disparu. Le seul cloître resté intact est celui des frères mineurs qui, moins nombreux, n'avaient pas à leur disposition les ressources des clarisses. L'ensemble resta donc identique à ce qu'avaient voulu ses bâtisseurs au milieu du XIVe siècle.





Italie-Naples-Musée Archéologique

A la fin du XVIIIe siècle, Charles III, roi de Naples, héritier par sa mère Élisabeth Farnèse, rentre en possession de l'ensemble des biens de la Maison Farnèse de Rome et Parme. Quelques années après son accession au trône de Naples, en 1734, il entreprend, dès 1738, des fouilles archéologiques à Herculanum qui donnent naissance à une collection toute aussi prestigieuse que la précédente. Entre 1786 et 1788, Ferdinand IV réussit – malgré les vives protestations du pape qui voyait un des plus riches collections quitter la ville éternelle – à transférer à Naples depuis Rome les collections Farnèse, héritées de sa grand- mère Élisabeth Farnèse .




 

lundi 23 mai 2011

Italie-Naples-Musée Capodimonté

Le musée Capodimonte de Naples est un des musées le plus importants de Naples à l'intérieur du parc homonyme, dans un édifice, nommé Reggia di Capodimonte, édifié pour Charles de Bourbon et roi de Naples, par l'architecte romain Antonio Canevari. C'est d'abord une importante pinacothèque qui conserve et expose des œuvres, entre autres, de Giovanni Bellini, Sandro Botticelli, Le Caravage, Annibale Carracci, Artemisia Gentileschi, Francisco Goya, Simone Martini, Masaccio, Titien…







Italie-Herculanum-Sacellum des Augustales

Également dénommé Aedes Augustalium, c'est le sanctuaire des prêtres du culte impérial, des affranchis regroupés dans le collège des seviri augustales, et le seul édifice dédié à un culte public que l'on connaisse de nos jours à Herculanum. D'après les inscriptions qu'on y a trouvées, sa construction est datée de la fin du règne d'Auguste, au plus tard en 11. Elle est faite en partie en brique (opus testaceum), d'usage encore exceptionnel à cette date. Il possède de magnifiques peintures. Cet édifice est remarquable par l'inscription en marbre où figurent les noms des deux frères, A. Lucius Proculus et A. Lucius Iulianus, ayant financé la construction du lieu et offert le repas le jour de l'ouverture de la salle.



Italie-Pompéi-La villa des Mystères

Elle se trouve à l’extrême périphérie de Pompéi. Grandiose de par ses proportions et célèbre en raison de son superbe cycle de fresques, la particularité de son architecture et le merveilleux cycle pictural et pour l’interprétation de ce dernier, lié aux cultes religieux qui existaient à côté de la religion officielle. La villa fut construite aux environ du IIe siècle av. J.-C., mais elle fut rénovée et embellie à l’époque impériales, période au cours de laquelle elle acquit la splendeur qui est encore la sienne aujourd’hui, bien qu’en partie dépourvue des meubles et des objets précieux qui furent perdus après le tremblement de terre de l’an 62 après J.-C. lorsqu’elle fut abandonnée par son propriétaire. Une fresque de 3 mètres de haut sur 17 mètres de large raconte les phases successives de l'initiation d'une jeune mariée au culte voué au dieu Bacchus.