mercredi 29 août 2007

France-Amiens

La ville est réputée pour sa cathédrale Notre-Dame, la plus vaste de France (et même la deuxième du monde après Yamoussoukro) par ses volumes intérieurs (200 000 m³).La cathédrale mesure 145 m de long pour 112 m de haut, et les voûtes de la nef centrale culminent à 42,30 mètres. Datant du XIIIe siècle, sa construction est due à la richesse de la ville au Moyen Âge et à l'incendie de la cathédrale romane qui s'y situait auparavant. La statue de l'Ange Pleureur sur un tombeau sculpté par Nicolas Blasset et les bas reliefs sur Saint-Firmin et Saint-Jean, sont quelques-uns des ouvrages notoires de la cathédrale. Au sol se situe un labyrinthe intact de 234 m de long. Face aux portails de la cathédrale se trouve la maison du pèlerin, en colombage.Les hortillonnages
Près du centre-ville, des marais s'étendent sur 300 hectares, découpés en jardins par des « rieux » (canaux). Ce sont les « hortillonnages » (hortillon signifie en picard maraîchers, qui dérive de hortillus, "petit jardin" en latin). On y circule en barque à fond plat, autrefois appelée « barque à cornet », du fait de l'avant très relevé, permettant d'accoster facilement sur les berges fragiles des parcelles cultivées. C'est au port d'Amont, situé au pied de la cathédrale que se tient toutes les semaines le marché sur l'eau, bien que l'arrivée en barque des maraîchers ne s'effectue qu'une fois l'an, en été. Ce marché se tient toujours achteure. Il y a aussi la tour Perret, plus haut "gratte ciel", d'Europe après guerre (104 métres, 30 étages)




























































































































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dimanche 29 juillet 2007

Autour de moi

Safi est une ville du Maroc située sur le littoral Atlantique. Son port est l'un des plus importants du pays, la ville abrite aussi, depuis les années 1960, un important complexe industriel de transformation de phosphate .Au XVe siècle, Safi s'ouvre au commerce européen.Les Portugais apprécient même si bien sa rade naturelle qu'ils s'en emparent en 1488, par une opération combinée (par terre et par mer) montée à partir de leur base de Mogador Essaouira). Autour de la ville, ils élèvent une enceinte et construisent une forteresse au bord de la mer. Mais cette occupation dure peu, car dès 1541, les Portugais qui viennent de perdre la ville d'Agadir évacuent volontairement Safi.
Cela n'interrompt point les échanges avec l'
Europe qui au contraire s'intensifie. Les Français y ont leur part.

Au XVIIe siècle, le consul de France a sa résidence à Safi et c'est dans ses murs que le commandeur de Rasilly signe au nom de Louis XIII plusieurs traités de commerce entre la France et l'Empire Chérifien.Mais, au XIXe siècle, c'est le déclin complet.

Le renouveau est tout d'abord venu de la pêche industrielle : la sardine est la spécialité de Safi depuis que le développement de la conserverie a ouvert à ses pêcheurs un énorme marché.
Enfin, c'est à Safi que le pays a fait ses premiers pas dans la grande
industrie par la construction d'un important complexe chimique (1972) à quelques km au sud de la ville. À partir de 1920, le port de Safi est l'objet d'extensions progressives, grâce à l'accroissement de l'exportation des phosphates. Mais c'est au cours de la Seconde Guerre mondiale, que la flottille de pêche connaît une croissance considérable liée au développement de la conserve, qui fera de Safi, au début des années 1950, le premier port sardinier du monde, pour la pêche et la conserverie. Safi est aussi célèbre pour l'activité de ses potiers, attestée dès le XIIe siècle. Cette activité a connu un regain d'intensité au XIXe siècle, et une renaissance progressive, grâce à la création, vers 1920, d'une école de céramique et d'un atelier pilote, avec Maître Lamali, qui ont permis de renouveler et de perpétuer cette activité sur la Colline des Potiers.
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Safi, ville de mon enfance et abolescence




Autour de moi, Toan, Pierre, Jacqueline, Véronique,
Emilio